Printemps lesbien 2025 : Nos silhouettes lesbiennes

Toulouse Lesbopole ! Car c’est bien à Toulouse, ville plus violette encore que rose, que dans près de 15 lieux partenaires de nos cultures elles vont s’ébattre, nos… silhouettes, nos douzaines d’invitées, nos centaines de venues de loin ou d’ici.

Ce Printemps lesbien, où, comme chaque fois, s’affiche la multiplicité de nos apparences, ne démentira pas non plus l’évidence du politique dans les... silhouettes de nos corps dissidents. Même juste entre-vues – jubilation ! –, elles sont le signal ou l'appel d’un renversement. Ainsi explose la désormais mythique « menace violette » de nos regards, de nos imaginaires, de nos batailles passées, actuelles et prochaines contre les infamies noires et brunes.
Ainsi l’archère amazone de notre couverture, silhouette d’anthologie !

Aussi, cette année encore, il n’y avait plus qu’à se baisser. La moisson serait facile, Sappho nous a laissé la place des siècles où se profilent nos figures de proue. Les innombrables, les pionnières du XXe et qui le restent en ce XXIe, nos mortes à jamais vivantes, nos multiples embrassées en solidaires, dans la vigilance et l’amour. Une ronde. Des noms, des noms comme autant de substantielles copines, amantes, amiesœurs, toutes créatures d’une odyssée repérable-repérée au premier coup d’œil.

Et tout cela : extrêmement réjouissant. On s’exclame beaucoup, on se hèle, on se VOIT et on boit nos paroles. Les elles, les noues, les gouines, les On est là ! Et de chanter à pleines gorges Toulouse Lesbopole. Car c’est bien à Toulouse, ville plus violette encore que rose, que dans près de 15 lieux partenaires de nos cultures elles vont s’ébattre, nos… silhouettes, nos douzaines d’invitées, nos centaines de venues de loin ou d’ici.
Un Non-Stop où nous frapperons nos mains en joie, soulèverons nos pas en danse, clignerons nos yeux en admiration, embraserons nos pensées guérillères.

Et tout cela : pour la 26e année. Longévité de nos désirs.

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